Bataille d'Orthez - 27 février 1814

 

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Témoignages sur la bataille d'Orthez

 

Sir John Colborne, commandant le 52e de la Division Légère (Brigade Barnard)
lors de l'attaque du 52e

 

« Lord Wellington se tenait à pied sur le mamelon, avec Fitzroy Somerset. Quand je chevauchait au-dessous de lui il s'écria, "Bonjour,! Colborne, aller voir à cheval si l'artillerie peut passer là [la terre marécageuse était en général infranchissable]". J'y galopait, et revint, aussi rapidement que je pouvais, et dit, "oui - quelque chose peut passer", "bon alors, faite vite, mener y votre régiment et déployez le en plaine, je le laisse à votre disposition."  Ainsi, nous nous sommes déplacés en colonne du camp romain vers le haut de la route vers St Boès.  Là nous avons rencontré, sur la crête, Sir Lowry Cole revenant avec sa division. Il était très excité, et dit, "Colborne bon, que faut-il faire? Ici, nous [la 4e Division ] revenons aussi rapidement que nous pouvons ".  J'ai été plutôt provoquant, et dit, "Ayez seulement la patience et nous verrons ce qui doit être fait". 

... aussi régulièrement comme à la parade, accélérant leur marche dès que nous approchions la colline. Les Français maintenaient un feu lourd, mais heureusement tous balles passées au-dessus de nos têtes. Je suis monté jusqu au dessus de la colline et j'ai agité mon chapeau, et bien que les hommes avaient de la boue jusqu'au dessus de leurs genoux dans le marais, ils ont filé vers le haut dans l'ordre le plus parfait. Dès qu'ils sont arrivé au sommet, je leurs ai ordonné de s'arrêter et de faire feu.  Nous avons été bientôt soutenus par les autres divisions [la 4e et la 7e] et les Français ont été dispersés. »

 

« Lord Wellington was standing dismounted on the knoll, with Fitzroy Somerset. When I rode below him he called out , "Hallo,! Colborne, ride on and see if the artillery can pass there [for the marshy ground was in general impassable]". I galloped on, and back, as fast as I could, and said, "Yes - anything can pass", "Well then, make haste, take your regiment on and deploy into the plain, I leave it to put your disposition."
So, we moved in column from the Roman Camp up the road towards St Boès. There we met, at the ridge, Sir Lowry Cole coming back with his division. He was much existed, and said, "Well Colborne, what's to be done ? Here, we [the 4th Division] are coming back as fast as we can". I was rather provoked, and said, "Only have patience and we shall see what's to be done".

... as evenly and regularly as on parade, accelerating their march as we approached the hill. The French were keeping up a heavy fire, but fortunately all the balls passed over our heads. I rode to the top of the hill and waved my cap, and though the men were over their knees in mud in the marsh, they trotted up in the finest order. As soon as they got to the top I ordered them to halt and fire. We were soon supported by the other divisions [the 4th and 7th] and the French were dispersed.
»

 

Sources : "The Life of Sir John Colborne" (1803)