Bataille d'Orthez - 27 février 1814

 

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Reille Honoré Charles Michel Joseph
Comte d'Empire
Lieutenant général l'armée des Pyrénées - Commandant l'aile droite Centre de l'armée
Né le 1er septembre 1775 à Antibes (Alpes-Maritimes)
Le 16 septembre 1791, Reille intègre comme grenadier dans le 2eme bataillon du Var.
Le 15 septembre 1792, il est nommé sous-lieutenant au 94ème régiment d'infanterie de l'armée du Nord de Dumouriez; il fait les campagnes de Belgique (Rocous, Liège) et assiste à la bataille de Neerwinden.
Le 27 novembre 1793, il est nommé lieutenant et prend part au siège de Toulon comme aide de camp du général Masséna.
Après la reddition de cette place, Reille se rend en Italie (prise de Saorgio, Montenotte, Dego, Lodi).
Le 23 mai 1796, il est promu capitaine sur les recommandations du général Bonaparte.
En 1797, il est nommé adjudant général et il est attaché à l'armée d'Helvétie (1797).
Il participe ensuite à la prise de la Corona, à Saint-George, à Arcole, à Caldiero, à Rivoli. et à la Favorite où il est nommé, sur le champ de bataille, chef d'escadron du 15ème régiment de dragon par le général Bonaparte  le 7 janvier 1797.
Reille est confirmé dans son grade le 23 mai 1797.
Le 26 janvier 1799, Reille est nommé adjudant-général et rejoint l'armée d'Helvétie du général Masséna.
En 1799, Reille se distingue à Zurich et participe activement à la défense de Gênes lors de la deuxième campagne d'Italie.
De retour en France en août 1800, il part pour le camp d'Amiens le 30 septembre de la même année.
Le 29 août 1803, il est nommé général de brigade et part le lendemain pour le camp de Bruges.
Fin 1804, il est employé à l'état major de l'armée des côtes de l'Océan.
Le 11 décembre 1803, il devient membre de la Légion d'Honneur.
Le 14 juin 1804, il est nommé commandant de l'Ordre.
Sous les ordres du général Lauriston, il obtient le commandement en second des troupes embarquées à Toulon sur la flotte de l'amiral Villeneuve et se trouve au combat du Finistère.
Lorsque la flotte mouille à Cadix, il reçoit l'ordre de rejoindre la grande armée le 8 septembre 1805.
A la tête d'une brigade du 5ème corps, il participe aux batailles de Saalfeld, d’Iéna et de Pultusk le 26 décembre 1806.
Le 30 décembre 1806, il est nommé général de division. 
Le 7 janvier 1807, Reille est nommé chef d'état-major du 5ème corps du Maréchal Lannes.
Suite à la détermination de Reille lors du combat d'Ostrolenka, ce dernier est nommé aide de camp de l'Empereur le 13 mai 1807 et participe à ce titre à la bataille de Friedland.
Après Tilsit en juillet 1807, il et nommé commissaire extraordinaire en Toscane.
Le 23 décembre 1808, il reçoit la décoration de chevalier de la Coronne-de-Fer.
Au début 1808, Reille part combattre en Espagne et plus précisément en Catalogne.
Début juillet, prend le commandement des troupes réunies à Perpignan pour débloquer Figueras. Cet ensemble, forma par la suite, la division des Pyrénées-Orientales. Cette division est intégrée en septembre dans le corps d'armée de Catalogne commandé par le général Gouvion Saint-Cyr, destiné à porter le numéro VII dans l'armée d'Espagne.
Il participe avec Duhesme à l'échec du premier siège de Gerone (juillet-août). Prend Rosas (novembre-décembre) Jusqu'à au début de l'investissement, s'occupe de la préparation du siège de Gerone.
Il est nommé comte d'Empire le 8 décembre 1808.
En 1809, Reille quitte sa division, remplacé par le général Verdier, alors que l'investissement de Gerone commençait.
Il revient au côté de Napoléon pour combattre d'Essling et à Wagram où il commande une division de la garde.
Lors du débarquement des Anglais en Zélande (Hollande), Reille commande un des trois corps formés de l'armée du Maréchal Bernadotte.
Reille repart ensuite en Espagne pour commander les 2 divisions de l'armée du Nord.
Le 29 mai 1810, il devient gouverneur de la Navarre.
En juin 1811, Reille part attaquer les insurgés de Mina qu'il met en déroute dans les montagnes.
En décembre 1811, il part avec une forte division aider le Maréchal Suchet au siège de Valence.
Le 26 janvier 1812, Reille est nommé en Aragon et prend le commandement du corps stationné sur les rives de l'Ebre.
Le 16 octobre 1812, il reçoit le commandement de l'armée du Portugal (30 000 hommes).
En, 1813, lors du rassemblement des troupes sur l'Ebre décidé par le roi Joseph, Reille combat les Anglais avec panache malgré une infériorité numérique.
Le 3 avril 1813, il est promu grand'croix de la Légion d'Honneur.
Le 21 juin 1813, il se bat sous les ordres de Joseph à Vitoria.
En juillet 1813, Reille est nommé lieutenant-général de l'armée des Pyrénées sous les ordres du Maréchal Soult.
Il se bat ensuite à Sorauren (28 juillet 1813), San-Marcial (31 août 1813), sur les rives de la Bidassoa (6 octobre 1813), de la Nivelle (10 et 11 novembre 1813), puis de la Nive (10-13 décembre 1813).
En 1814, il combat à Orthez le 27 février et à Toulouse le 10 avril. 
La paix conclue, il épouse la fille du Maréchal Masséna.
Le 27 juin 1814, Reille est nommé chevalier de Saint-Louis.
Il devient alors inspecteur-général des 14eme et 15eme divisions militaires.
Le 14 février 1815, il reçoit le Grand-cordon de la Légion d'Honneur.
Le 29 juillet 1815, Reille est ordonné grand officier de la Légion d'Honneur.
Durant les Cent jours, il commande le 2ème corps à l'armée du Nord et se bat aux Quatre-Bras et à Waterloo.
Mis en demi-solde au licenciement de l'armée, l'ordonnance du 22 juillet 1818 le replaça sur la liste des généraux disponibles.
Le 5 mars 1819, Reille est élevé au titre de Pair de France.
Le 17 février 1828, il devient membre du conseil supérieur de la guerre.
Le 19 août 1836, il est nommé président du comité consultatif de l'infanterie et de la cavalerie.
Le 17 décembre 1840, il cesse ses fonctions.
Reille est ensuite fait chevalier de l'ordre des Séraphins de Suède, de Saint-Henri de Saxe et commandeur de l'ordre militaire de Bavière.
Le 17 septembre 1847, il est nommé Maréchal de France.
Le 4 mars 1860, Reille meurt à Paris.


Rey Jean-Pierre Antoine
Baron d'Empire
Général de Brigade de la 4ème division de Taupin
Ne le 21 septembre 1767 à Puylaurens (Tarn).
Le 24 décembre 1786, Rey s'engage dans le régiment de Bourgogne (futur 59ème d'infanterie).
Le 1er mai 1792, il est nommé caporal.
Le 1er juillet 1792, il reçoit le grade de fourrier.
En 1792-1793, il sert à l'armée des Alpes.
Le 22 mai 1793, il est sous-lieutenant au 1er bataillon des Côtes Maritimes.
En 1793-1795, Rey sert dans l'armée des Pyrénées Orientales.
Il est présent lors de la reprise du Vernet et au combat de Peyrestortes le 17 septembre 1793.
Le 18 septembre 1793, il est nommé capitaine-adjudant-major.
Le 19 décembre 1793, il est au combat de Villelongue.
Il est également au combat des Albères et à la prise de la redoute de Montesquieu les 30 avril et 1er mai 1794.
Il participe au siège de Colioure et de Saint-Elme.
Le 21 août 1795, il passe, lors de l'amalgame, à la 13ème demi-brigade provisoire.
En septembre 1795, il rejoint l'armée d'Italie.
Le 25 novembre 1795, il est à Loano.
Il participe aux combats de Montenotte, Millesimo et Fombio le 8 mai 1796.
Le 11 mai 1796, il est à la prise de Pizzighettone.
Il est ensuite présent lors du passage du Mincio, au siège de Mantoue, à l'expédition de Romagne et lors du combat de Bassano le 8 septembre 1796.
Le 15 septembre, il est à la bataille de Saint-Georges (Mantoue).
Le 23 septembre, Rey combat à Governolo.
Le 5 novembre, il est au combat de la Brenta.
Les 15-17 novembre suivants, il se signale à Arcole.
Le 21 décembre 1796, il est nommé chef de bataillon.
Le 14 janvier 1797, il sert à Anghiari.
Le 16 mars, il participe au passage du Tagliamento.
Le 22 avril 1797, il passe, par amalgame, à la 51ème demi-brigade de ligne.
En 1798-1799, il sert contre les insurgées en Belgique et Batavie.
Le 6 octobre 1799, il est blessé à Castricum.
En 1800-1801, Rey est affecté à l'armée du Rhin.
Le 9 mai 1800, il est à Biberach.
Le 3 décembre 1800, il combat à Hoenlinden.
En 1801-1803, il est en garnison à Lille.
Le 26 août 1803, Rey est nommé adjudant-commandant au camp de Bruges.
Le 11 novembre 1803, il est nommé colonel du 57ème de ligne.
En 1803-1805, il est affecté à la division Vandamme au camp de Saint-Omer commandé par le Maréchal Soult.
En 1805, il participe à la campagne d'Autriche.
Le 13 octobre 1805, il est à Memmingen.
Le 15 octobre 1805, il combat à Biberach.
Le 16 novembre 1805, il est à Gunthersdorf.
Le 2 décembre 1805, il prend part à la bataille d'Austerlitz.
Le 25 décembre 1805, il est fait commandant de la Légion d'Honneur.
En 1806, Rey prend part à la campagne de Prusse dans la division Leval (16 juillet 1806).
Le 14 octobre 1806, il est à Iéna.
Le 6 novembre 1806, il est à Lubeck.
Le 3 février 1807, il combat à Bergfried.
Le 8 février 1807, Rey combat à Eylau.
Le 24 février 1807, il passe dans la division Carra-Saint-Cyr.
Le 5 juin 1807, il combat à Lomitten.
Le 10 juin 1807, il est à Heilsberg.
Les 14-16 juin 1807, il participe à la prise de Koenigsberg.
Le 18 février 1808, Rey est nommé général de brigade.
Le 16 mai 1808, il est nommé commandant du dépôt et inspecteur général des 16 régiments de cavalerie provisoires créés le 4 mai 1808.
Le 15 juin 1808, il commande la 2ème brigade de la division Mouton en Espagne.
Le 10 juillet 1808, il est fait chevalier de la Couronne de Fer.
Le 15 novembre 1808, il commande la 2ème brigade (43ème et 55ème de ligne) de la division Dessolle.
En mars 1809, il passe dans la division Sébastiani du 4ème corps.
Le 27 mars 1809, il se signale au combat de Ciudad Real.
Le 28 mars 1809, il prend part au combat de Santa-Cruz.
Le 28 mai 1809, Rey est fait Baron d'Empire.
Le 28 juillet 1809, il est blessé à la bataille de Talavera.
Le 11 août 1809, il est à Almonacid.
Le 15 juillet 1810, il combat les Espagnols dans la montagne de Ronda.
Les 3-4 novembre 1810, il sert sous les ordres de Milhaud au combat de Rio-Almanzor.
En juin 1811, il entre à Ronda.
Le 31 juillet 1811, il est employé en Andalousie dans la division Liger-Belair du 4ème Corps.
En octobre 1811, il passe dans la division Semellé.
Le 28 novembre 1811, il combat Ballesteros près du camp de Saint-Roch.
Du 20 décembre 1811 au 4 janvier 1812, il prend part au siège de Tarifa.
Le 7 février 1812, il commande la 1ère brigade de la 4ème division Leval de l'armée du Midi.
Le 14 avril 1812, il combat Ballesteros à Alhora.
En juin 1812, Rey devient gouverneur de Burgos.
Le 21 juin 1813, il combat à Vitoria dans la division Conroux.
En juillet 1816, il passe à l'aile gauche (général Clausel) de l'armée des Pyrénées commandée par la Maréchal Soult.
Les 28-30 juillet 1813, il prend part aux combats de Sorauren.
Les 7-8 octobre 1813, il est à la Bidassoa.
Le 10 novembre 1813, au combat de la Nivelle, il commande la division du général Conroux, suite à la blessure mortelle de ce dernier.
Le 16 novembre 1813, il commande la 1ère brigade la 4ème division Taupin.
Le 27 février 1814, il combat à Orthez.
Le 20 mars 1814, il combat à Tarbes.
Le 10 avril 1814, Rey est à la bataille de Toulouse.
Le 14 novembre 1814, Rey est fait chevalier de Saint-Louis.
Le 15 décembre 1814, il est nommé commandant du département des Basses-Pyrénées.
Il est maintenu dans ses fonctions durant les Cent jours.
Le 17 août 1815, il est mis en disponibilité.
Le 1er décembre 1815, Rey est mis en non-activité.
Le 30 décembre 1818, il est compris dans le cadre d'activité de l'état-major général.
Le 1er janvier 1825, il est admis à la retraite.
Après la Révolution de 1830, il est rappelé en activité.
Le 6 décembre 1830, il commande les départements du Puy-de-Dôme et du Cantal.
Le 6 mars 1831, il commande le Cantal.
Le 22 mars 1831, il est compris dans cette qualité dans le cadre d'activité de l'état-major général.
Le 22 février 1832, il commande le Puy-de-Dôme.
Le 5 avril 1832, il est admis à la retraite.
Le 12 janvier 1842, Rey meurt dans sa ville natale de Puylaurens.


Rouget Claude Pierre
Général de Brigade commandant la 5ème division (en l'absence du général de division Maransin) de l'armée des Pyrénées (aile droite commandée par le général Reille)
Né le 3 avril 1770 à Lons-le-Saulnier (Jura). Il est le frère de Rouget de l'Isle, auteur de la Marseillaise.
Le 15 novembre 1793, Rouget est lieutenant au 6ème bataillon de réquisition de Paris, dit de la "Butte des Moulins".
En 1793-1794, il part pour l'Armée du Nord.
Le 1er avril 1794, il est grenadier à la 181ème demi-brigade.
Le 2 juillet 1794, il passe à l'Armée de Sambre-et-Meuse.
En novembre 1794, il est mis en réquisition à l'état-major de l'Armée du Nord.
Le 8 juillet 1795, Rouget est nommé capitaine d'état-major au service de la République Batave.
En 1795-1797, il est à nouveau affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse.
En 1797, il est embarqué au Texel sur la flotte hollandaise.
Le 16 juillet 1798, il est nommé lieutenant-colonel.
En 1799, il part pour l'armée de Batavie.
Durant la campagne d'Allemagne (1805-1806), Rouget est affecté à l'état-major de la 3ème division du général Dumonceau membre du 2ème Corps de la Grande Armée sous les ordres du général Marmont.
Le 5 novembre 1806, Rouget est nommé colonel.
Le 9 février 1807, il est général-major afin d'accompagner le général Daendels dans sa mission à Batavia.
En 1807, il est fait prisonnier par les Anglais.
En 1809, il rentre en Hollande et est mis en non-activité.
Le 11 novembre 1810, Rouget est inscrit dans le tableau des généraux de brigade français.
Le 21 novembre 1810, Rouget part en Espagne comme commandant de la 1ère brigade de la division de réserve Caffarelli. Il restera dans cette armée jusqu'en 1814.
Le 22 avril 1812, il commande la 1ère brigade de la division Vandermaesen de l'Armée du Nord.
Le 25 juin 1813, il est sous les ordres du général de division Foy (Armée du Portugal) et combat à Tolosa.
Le 26 juin, il passe provisoirement sous le commandement du général Thouvenot.
Suite à la réorganisation de l'armée par le maréchal Soult le 16 juillet 1813, Rouget commande la 2ème brigade de la 5ème division du général Vandermaesen à l'aile gauche de l'Armée des Pyrénées sous les ordres du général Clauzel.
Suite à la mort du général Vandermaesen, la 5ème division passe sous le commandement du général Maransin.
Du mois de février au 10 mars 1814, Rouget commande cette division suite à l'absence du général Maransin.
En cette qualité, il participe à la bataille d'Orthez le 27 février 1814.
Le 10 avril 1814, il combat également à Toulouse.
Lors de la Première Restauration, Rouget est affecté provisoirement au commandement du département du Lot en mai 1814.
Le 13 août 1814, il est fait chevalier de Saint-Louis.
Le 31 août 1814, il est confirmé dans son commandement dans le Lot.
Le 1er septembre 1815, il commande le département du Lot-et-Garonne.
Le 1er décembre 1817, Rouget est mis en non-activité.
Le 20 mai 1818, il reçoit le commandement de la 1ère subdivision de la 12ème division militaire.
Le 30 décembre 1820, il est nommé dans la 2ème subdivision (Deux-Sèvres et Vienne) de la 12ème division militaire et compris en cette qualité dans le cadre de l'état-major général de l'armée.
Le 21 avril 1820, il commande le département de Loire-Inférieure (1ère subdivision nouvelle de la 12ème division militaire).
Le 21 mai 1821, Rouget reçoit le commandement de la 2ème subdivision de la 19ème division militaire.
Le 26 février 1826, il prend le commandement de la 1ère subdivision (Rhône) de la 19ème division militaire.
Le 29 octobre 1826, il est nommé commandeur de la Légion d'Honneur.
Le 30 octobre 1829, il est commandeur de Saint-Louis.
Le 11 août 1830, Rouget est mis en disponibilité.
Le 22 mars 1931, il entre dans le cadre de l'état-major général de l'armée.
Le 11 juin 1832, il est mis à la retraire.
Le 14 octobre 1833, Rouget meurt à Paris.