Bataille d'Orthez - 27 février 1814

 

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B :

Bacler d'Albe Joseph Albert
Aide de camp du Maréchal Soult
Né en 1789. Il est le fils aîné du célèbre topographe de Napoléon.
Joseph Albert Bacler d'Albe est également topographe comme son père.
Il devient aide de camp de Duroc (grand ami de son père), puis de Soult en 1813.
Il est compromis dans un complôt bonapartiste sous la Restauration et doit s'exiler.
Il part au Chili et devient colonel chef du Génie du “libertador” San Martin.
Joseph Albert Bacler d'Albe meurt en 1824 de la fiévre jaune à Valparaiso (Chili).


Baille de Saint-Pol Louis Paul
Baron d'Empire
Général de Brigade de la 6ème Division de Villatte

Né le 1er juillet 1768 à Brignoles (Var).
Baille de Saint-Pol a été dans un premier temps étudiant en chirurgie.
Le 14 septembre 1791, il s'engage dans le 3ème bataillon de volontaires du Var et devient lieutenant des grenadiers.
De 1792 à 1797, il sert dans l'armée des Alpes puis celle d'Italie.
En avril 1794, il sert sous Garnier.
Le 21 mars 1795, il est adjoint aux adjudants généraux.
Le 8 octobre 1795, il est nommé capitaine.
Le 21 novembre 1797, il passe à la 69ème demi-brigade de ligne.
En mai 1798, Baille de Saint-Pol fait partie des effectifs de l'armée d'Orient.
De 1798 à 1801, il sert en Egypte et en Syrie.
Le 20 janvier 1799, il est commandant de la 1ère compagnie de grenadiers de la 69ème demi-brigade.
Le 8 mars 1798, il est présent lors de la prise de Jaffa.
Le 15 mars 1799, il est blessé au siège de Saint-Jean-d'Acre au nez et à la jambe droite.
Le 25 juillet 1799, il combat à la bataille d'Aboukir.
Le 1er août 1799, Baille de Saint-Pol est nomme chef de bataillon.
Fin 1801, il rentre en France.
En 1803, il est au camp de Montreuil commandé par le futur maréchal Ney.
Le 22 décembre 1803, il est nommé major au 51ème de ligne.
Le 2 décembre 1805, il est à Austerlitz.
Le 27 décembre 1805, il est nommé colonel du 51ème de ligne.
Le 20 février 1806, il fait partie de la division Morand.
Le 26 décembre 1806, il est blessé à Golymin à la main gauche.
Le 7 juin 1808, il est fait baron de Saint-Pol.
Le 30 juillet 1808, il fait partie de la division Dessole.
De 1808 à 1813, Baille de Saint-Pol sert en Espagne.
Le 6 novembre 1808, il est incorporé dans la brigade Godinot, division Dessole.
Le 11 août 1809, il est à Almonacid.
Le 6 août 1811, Baille de Saint-Pol est nommé général de brigade à l'état-major de l'armée du Midi.
Le 12 septembre, il part effectuer l'expédition de La Junquera avec le 4ème corps sous Rignoux.
Le 7 février 1812, il commande la 2ème brigade de la 6ème division du général Darricau dans l'armée du Midi.
Le 22 juin 1813, après la défaite Vitoria, il passe sous les ordres du général Maransin dans la même division.
Le 16 juillet 1813, après la réorganisation du Maréchal Soult, Baille de Saint-Pol passe commandant de la 1ère brigade de la 6ème division de Darricau sous les ordres du lieutenant-général Drouet d'Erlon.
Le 7 octobre 1813, il combat à la Bidassoa.
Le 13 décembre 1813, il est blessé à la jambe gauche lors du combat de Saint-Pierre d'Irube.
Le 9 février 1814, il commande de la 1ère brigade de la 6ème division de Villatte sous les ordres du lieutenant-général Clauzel.
Le 27 février 1814, il participe à la bataille d'Orthez.
Le 10 avril 1814, il combat également à Toulouse.
Le 30 décembre 1814, il est nommé commandant du département de la Lozère.
Le 17 janvier 1815, il est nommé Commandeur de la Légion d'Honneur.
Le 6 mars 1815, il est mis à la disposition du Duc d'Angoulême.
Le 15 avril 1815, il est conservé dans son commandement par Napoléon.
Le 6 juin, Baille de Saint-Pol est employé dans l'armée du Nord.
Le 13 juin, il est nommé commandant de Montmartre.
Le 1er août 1815, il est mis en non-activité.
Le 30 décembre 1818, il est compris comme disponible dans le cadre de l'état-major général.
Baille de Saint-Pol meurt le 2 octobre 1821 à Paris.


Barbot Marie-Etienne
Baron puis Vicomte sous la Seconde Restauration
Général de Brigade de la 5ème Division de Rouget
Né le 2 avril 1770 à Toulouse (Haute-Garonne).
En 1789, Barbot sert dans la garde nationale de Toulouse avec le grade de sous-lieutenant puis de capitaine des grenadiers.
En septembre 1791, il passe avec le grade de capitaine dans un bataillon de volontaires de la Haute-Garonne.
Le 8 mars 1792, il est nommé chef de bataillon (lieutenant-colonel) en second du 4ème bataillon de la Haute-Garonne.
Durant les années 1792-1793, il est à l'armée des Alpes.
En octobre-décembre 1793, Barbot se distingue au siège de Toulon et notamment en novembre-décembre lors de la prise du fort Mulgave.
Le 21 mars 1794, Barbot est élevé au grade de chef de bataillon en premier commandant le 2ème bataillon des chasseurs de l'armée des Pyrénées-Orientales. Il participe à la prise du Boulou, le 1er mai 1794, et aux sièges de Collioure, Port-Vendre, le 28 mai, du fort Saint-Elme et à la bataille de la Montagne Noire le 18-20 novembre 1794.
Le 25 juin 1794, il est nommé adjudant-général chef de brigade suite à une action d'éclat lors du siège de Saint-Elme.
En octobre et décembre 1794, il prend part à la reddition de Figuières et de Roses.
Le 14 novembre 1795, il est envoyé à l'armées des côtes de l'Océan comme chef d'état-major d'une subdivision et fait la campagne de 1796 en cette qualité.
Barbot est ensuite mis en non-activité à partir du 23 septembre 1796.
Il est néanmoins rappelé en 1799 dans la 10ème division militaire.
Le 21 juillet 1799 avec une colonne de 1 200 hommes de la garde nationale des Hautes-Pyrénées, Barbot bat à Montrejeau un corps de 4 000 insurgés et met fin au désordre dans le Midi.
Pour cette action, le ministre de la guerre du Directoire lui envoie une lettre de félicitations le 5 septembre 1799.
Le 26 janvier 1800, il est en activité dans la 10ème division militaire.
Le 23 septembre 1801, il est admis au traitement de réforme et est placé sur le tableau de l'état-major général le 8 juin 1802.
Le 8 juillet 1803, Barbot est chargé de la surveillance des dépôts de prisonniers de guerre établis dans le 10ème et 20ème divisions militaires.
Le 1er février 1804, il est nommé chef d'état-major du cantonnement de Saintes.
Le 5 février 1804, il devient membre de la Légion d'Honneur, puis officier le 14 juin suivant.
Le 11 janvier 1805, il part de l'île d'Aix pour une expédition aux Antilles avec le général Lagrange le 22 décembre 1804.
Le 25 février 1805, il commande une colonne qui s'empare du Rozeau, chef lieu de la Dominique.
Après avoir ravitaillé la Guadeloupe, il rentre en France et il est envoyé au camp de Boulogne le 1er septembre 1805.
Le 21 septembre 1806, il reçoit l'ordre de se rendre à Mayence pour être employé dans la Grane Armée avec le même grade d'adjudant-commandant.
Il reste auprès du général Lagrange lors de la nomination de ce dernier au gouvernement de Hesse.
Lors de l'affaire de Hersfeld (Whestphalie), Barbot fait preuve d'un sens aigu de la justice. Les habitants de cette ville étant accusé d'avoir assassiné un détachement français, Napoléon demande de brûler la ville après l'avoir livrée au pillage ou de faire fusiller trente habitants des plus coupables et d'en envoyer cent autres comme otages en France. Barbot est chargé de cette basse besogne. Dès son arrivée, ayant acquis la certitude de l'innocence de ces habitants, il décide contre la volonté de Napoléon de sauver cette ville. Dans son rapport il mentionne alors que les ordres ont été en partie exécutés. Les habitants voulant alors témoigner leur gratitude à leur sauveur veulent offrir un présent à Barbot qui refuse en ces termes : "Une action qui n'est que juste ne doit pas se payer".
Il rentre en France en janvier 1808 et est envoyé le 29 février à la division d'observation des Pyrénées-Occidentales avec lequel il part pour l'Espagne.
Barbot se signale à Medina Rio-Secco le 14 juillet 1808 où il commande une brigade.
Il est alors employé dans le 2ème corps de l'armée d'Espagne.
Il combat à Burgos le 10novembre 1808 et à La Corogne le 16 janvier 1809.
Il prend également part avec brio aux combat d'Oporto le 29 mars 1809 sous le Maréchal Soult.
Le 15 septembre 1810, il est chef d'état-major du 2ème corps sous Reynier.
Le 27 septembre 1810, il combat à Busaco les troupes de Wellington sous le Maréchal Masséna.
Barbot est également à Sabugal, le 3 avril 1811, et à Almeida le 9 mai 1811.
Il est nommé général de brigade le 6 août 1811.
Le 11 janvier 1812, il commande la place de Castel Rodrigo.
Le 22 juillet 1812, Barbot combat aux Arapiles au sein de la 2ème division de l'Armée du Portugal.
En mars 1813, il est  le chef de cette division détachée à l'Armée du Nord commandée par le général Clauzel.
Pendant la Campagne de 1813-1814, Barbot est attaché à l'Armée des Pyrénées sous les ordres du Maréchal Soult.
Le 16 juillet 1813, il commande la 1ère brigade de la 5ème division de Vandermaesen à l'aide gauche de l'Armée des Pyrénées sous les ordres du général Clauzel.
Le 5 septembre, suite au combat de San-Marcial qui a vu la mort du général Vandermaesen, la 5ème division passe sous le commandement du général Maransin.
Le 10 novembre 1813, Barbot est ses troupes sont chassées de la Petite Rhune par les alliés.
Il est blessé au genou droit lors de la bataille d'Orthez, le 27 février 1814, par un éclat d'obus.
Mais il est à Toulouse le 10 avril suivant.
Lors de la Première Restauration, Barbot est nommé commandant du département du Gers le 18 juin 1814.
Le 13 août 1814, il est nommé chevalier de Saint-Louis.
Le 16 août, il reçoit le commandement de la place de Bordeaux.
Le 15 avril 1815, il est mis en non-activité.
Il est rappelé le 10 juillet à la 10ème division militaire comme chef d'état-major.
Le 3 août 1815, le duc d'Angoulême le nomme commandeur de la Légion d'Honneur.
Il est remis en non-activité le 7 septembre 1815.
Le 5 janvier 1816, il commande le département de l'Ariège.
Le 19 octobre 1816, il passe dans le département de la Haute-Garonne jusqu'au 1er avril 1817 où il est mis à nouveau en non-activité.
Le 11 avril 1817, il est confirmé commandeur de Saint-Louis par ordonnance royale.
Le 30 décembre 1818, il est compris comme disponible dans le cadre de l'état-major général.
Le 19 janvier 1820, Barbot est envoyé dans la 11ème division militaire pour y commander la 1ère subdivision.
En 1820, il est nommé baron.
Le 25 avril 1821, il est élevé au grade de lieutenant-général (général de division).
Il est mis en disponibilité le 20 juin 1821.
Le 19 juin 1822, il est inspecteur général de l'infanterie dans les 8ème, 9ème et 10ème divisions militaires.
Le 12 février 1823, il commande la 10ème division militaire.
Le 23 mai 1825, il est nommé commandeur de la Légion d'Honneur.
Le 24 décembre 1825, il est fait vicomte.
Le 7 août 1830, Barbot est replacé en disponibilité et est compris dans le cadre de réserve de l'état-major général le 7 février 1831.
Le 1er mai 1835, il est admis à la retraite et se retire à Toulouse.
Barbot meurt le 16 février 1839 à Toulouse.


Baudus Marie Elie Georges Eléazard
Aide de camp du Maréchal Soult
Né le 16 août 1786 à Cahors (Lot).
Il est le fils de Jean Louis Aimable Baudus, avocat, puis précepteur du fils de Murat.
Le 19 mars 1806, Baudus est admis à l'école militaire de Fontainebleau.
Le 10 octobre 1806, il devient sous-lieutenant au 4ème de ligne.
En 1807, il prend part à la campagne de Pologne.
Le 24 février 1809, il devient aide de camp du Maréchal Bessières.
Le 22 mai 1809, il se distingue au combat d'Essling en Autriche et est blessé.
Le 20 juillet 1809, il est nommé capitaine.
il part ensuite en Espagne et en Zélande.
En 1812, il rejoint son père à Naples.
Le 27 avril 1812, il devient chevalier de la Légion d'Honneur.
Fin 1812, il prend part à la campagne de Russie.
En 1813, il participe à la campagne de Saxe.
Le 5 mai 1813, après la mort du Maréchal Bessières, il passe aide de camp du Maréchal Soult et est nommé chef de bataillon.
Il ramène le corps du Maréchal Bessières à Paris.
Il participe à la campagne dans les Pyrénées avec le Maréchal Soult.
Il est à Orthez le 24 février 1814.
Le 10 avril, il combat à Toulouse.
Lors des Cent jours, il est à Waterloo, le 18 juin 1815, où il est blessé.
Baudus est en demi-solde jusqu'au 11 avril 1816 où il est nommé chef de bataillon dans la Légion du Rhône.
En 1816, il devient chevalier de Saint-Louis.
En 1824, Baudus est nommé lieutenant-colonel.
Il démissionne de l'armée après 1824.
Vers 1830, il obtient sa retraite de lieutenant-colonel.
Il meurt en 1858.


Baurot Jean Baptiste Charles
Baron d'Empire
Général de Brigade de la 8ème Division d'Harispe

Né le 26 mai 1774 à Thuret (Puy-de-Dôme).
Le 13 juillet 1793, Baurot est volontaire au 4ème bataillon du Puy-de-Dôme.
Le 21 juillet 1793, il est fourrier.
Le 6 septembre 1793, il est élu capitaine de la 4ème compagnie du 5ème bataillon de réquisition du Puy-de-Dôme.
Baurot part ensuite à l'armée d'Italie.
Le 12 mars 1795, il est adjoint aux adjudants généraux de l'armée d'Italie.
Le
27 décembre 1798, il est capitaine au 3ème régiment de chasseurs à cheval.
Baurot passe ensuite à  l'armés du Rhin, puis en Egypte.
Le
23 octobre 1799, il passe au 10ème hussards.
Le
13 mars 1802, il devient aide de camp du général Mermet.
Le
24 mars 1805, il est nommé chef d'escadrons.
En 1805, il sert avec Mermet en Italie.
En 1806-1807, Baurot participe aux campagnes de Prusse et de Pologne.
Le 
11 novembre 1808, il est nommé adjudant-commandant.
En janvier 1809, il est chef d'état-major de la 2ème division (Mermet) du 2ème Corps sous les ordres du Maréchal Soult.
Le
17 avril 1810, il devient chef d'état-major de la division Merle.
Le 11 juin 1810, Baurot est nommé baron de l'Empire.
Le 27 septebmre 1810, il est blessé à Busaco.
De 1810 à 1813, il est affecté à l'armée de Portugal, 1810-1813.
Le
16 juillet 1813, il est nommé chef d'état-major de la 4ème division (Conroux) à l'armée des Pyrénées.
Le 12 et 13 octobre, Baurot s'empare de la redoute de Sainte-Barbe
Le 10 novembre, il prend part à la bataille de la Nivelle.
Le 25 novembre 1813, il est nommé général de brigade.
Le 25 décembre, il passe dans la 8ème division (Hasrispe) de l’armée des Pyrénées
Le 27 février 1814, il participe à la bataille d'Orthez.
Le 10 avril 1814, Baurot est grièvement blessé à la jambe droite à la bataille de Toulouse. Il doit être amputé.
Le 1er juin 1814, il est nommé provisoirement par le Maréchal Suchet comme commandant d'armes de la place de Bayonne.
Le 13 août, il est fait 
chevalier de Saint-Louis.
Le 21 octobre, il est maintenu dans son commandement
Le 24 octobre 1814, il est fait commandant de la Légion d'honneur.
Le 22 mai 1815, Baurot est mis en disponibilité.
Le 25 juin 1817, il est lieutenant de roi à Rayonne.
Le 18 novembre 1818, il est admis à la retraite.
Le 20 mars 1831, il est remis en activité comme commandant le collège royal militaire de La Flèche.
Le 23 mars 1831, il  passe au cadre de réserve.
Le 23 octobre 1831, il
est mis en disponibilité.
Le 8 juin 1835, il commande le département de l'Orne.
Le 26 mai 1836, Baurot passe au cadre du vétérance.
Le 28 août , il est mis en non-activité.
Le 15 août 1839, il fait partie des cadres de réserve.
Baurot meurt le 10 février 1847 à Saint-Germain en Laye.


Berton Jean-Baptiste Breton (dit)
Général de Brigade de la 1ère division de cavalerie de Pierre Soult

Baron d'Empire
Né le 15 juin 1767 à Euilly (Ardennes).
Berton est élève à l'école de Brienne, puis de Chalons.
Le 1er octobre 1792, il devient sous-lieutenant dans les hussards de la légion des Ardennes (futur 23ème chasseurs à cheval).
Durant les années 1793-1794, il sert à l'armée du Nord.
Le 18 mars 1793, il est à Neerwinden.
Le 24 juin 1794, il est nommé lieutenant.
Le 2 juillet 1794, Berton passe à l'armée de Sambre-et-Meuse jusqu'en 1797.
Le 8 octobre 1795, il est nommé au grade de capitaine.
Le 26 février 1796, il est surnuméraire.
Le 25 décembre 1797, il est chargé de l'habillement.
En 1799, Berton est à l'armée du Rhin.
En 1800-1801, il fait partie de l'armée d'Allemagne sous le général Moreau.
Le 26 février 1801, il est admis au traitement de la réforme.
Le 9 juin 1803, il est capitaine adjoint provisoire à l'état-major général de l'armée de Hanovre.
Le 21 septembre 1803, Berton est confirmé dans son poste.
Le 29 août 1805, il fait partie de l'état-major du 1er Corps de la Grande Armée.
Le 17 octobre 1806, il combat et se fait remarquer à la Halle.
Le 6 novembre 1806, il combat Lubeck.
Le 14 février 1807, il est nommé chef d'escadron.
Le 14 juin 1807, il est à Friedland.
Le 27 septembre 1808, Berton est adjoint à l'état-major du 1er Corps de l'armée d'Espagne sous Victor.
Le 22 novembre 1808, il est fait baron d'Empire et devient adjudant-commandant chef d'état-major de la division polonaise Valence au 4ème Corps de l'armée d'Espagne.
Le 28 juillet 1809, il combat à Talavera.
Le 9 août, il est à Almonacid.
Le 18 novembre 1809, il combat à Ocaña contre les troupes espagnoles.
Le 5 février 1810, il participe à la prise de Malaga.
En juin 1811, il s'empare de Ronda.
En août 1811, Berton est gouverneur de Malaga.
Le 1er octobre 1811, il devient le chef d'état-major du général Maransin à Malaga.
Le 5 novembre, il commande Antéquéra.
Le 7 février 1812, il devient commandant d'Ossuna.
Le 16 février, il est à Cartama.
Le 30 mai 1813, il est nommé général de brigade.
Le 30 juin 1813, il reçoit le commandement d'une brigade d'infanterie.
Le 16 juillet 1813, suite à la réorganisation des armées d'Espagne par le Maréchal Soult, il commande la 2ème brigade de la cavalerie légère de la 1ère division de cavalerie sous les ordres de Pierre Soult (frère du Maréchal).
Le 27 février 1814, il prend part à la bataille d'Orthez en sécurisant le Gave de Pau en amont des combats.
Le 2 mars, il combat à Cazères.
Le 19 mars, il se bat à Maubourguet.
Le 10 avril 1814, il prend part à la bataille de Toulouse.
Le 13 août 1814, Berton est fait chevalier de Saint-Louis lors de la première Restauration.
Le 1er septembre, il est mis en non-activité.
Le 4 avril 1815, lors des Cent jours, il est envoyé en mission dans le Midi par Napoléon.
Le 23 avril 1815, il est employé dans la 6ème division de cavalerie du corps d'observation de la Moselle.
En juin 1815, il est chef d'une brigade de dragons dans le 2ème Corps de cavalerie sous Exelmans dans l'armée du Nord.
Le 18 juin 1815, il prend part à aux combats du Wavre avec les troupes du Maréchal Grouchy.
En août 1815, lors de la seconde Restauration, il est nommé inspecteur provisoire de la cavalerie.
Le 1er novembre 1815, il est mis en non-activité.
Le 26 décembre 1815, Berton est arrêté et conduit à l'Abbaye pour sa mission dans le Midi en avril de la même année.
Le 15 mai 1816, il est libéré.
Le 30 décembre 1818, il est mis en disponibilité.
Le 13 septembre 1820, il est mis à la retraite.
Le 1er août 1820, il est mis au traitement de la réforme.
Le 24 février 1822, il insurge Thouars, marche avec le drapeau tricolore sur Saumur, mais il échoue dans sa tentative et dû se cacher.
Le 6 mars 1822, il est rayé des contrôles de l'armée.
Le 17 juin 1722, trahi, il est arrêté pour complot contre la sûreté de l'Etat.
Le 11 septembre 1822, Berton est condamné à mort par la cours d'assise de Vienne.
Le 5 octobre 1822, il est exécuté à Poitiers, place de la Liberté.


Bory de Saint Vincent
Jean-Baptiste Geneviève Marcellin
Aide de camp du maréchal Soult
Né le 6 juillet 1778 à Agen (Lot-et-Garonne).
En 1799, il est conscrit à l'armée de l'Ouest.
Naturaliste et géographe, il participe à l'expédition scientifique autour du monde de 1800-1804 à bord des vaisseaux Le Géographe et Le Naturaliste, mais il s'arrête lors d'une escale à l'île Maurice en mars 1801.
Le 23 mai 1801, il rejoint la Réunion, où il effectue le 25 octobre 1801 la première ascension du sommet du Piton de la Fournaise, le volcan actif de l'île.
En juillet 1802, il est de retour en France. Il reprend du service dans l'armée dès son retour, tout en poursuivant sa carrière savante.
En août 1803, Bory de Saint-Vincent est élu correspondant du Muséum et, plus tard en 1808, correspondant de l'Institut.
Il sert dans les états-major des maréchaux Davout, Ney et Soult.
Il participe aux campagenes de Prusse et de Pologne (1806-1807) et la campagne d'Espagne (1808-1814).
En 1808, il devient aide de camp du Maréchal Ney.
En 1813,
il devient aide de camp du Maréchal Soult.
Pendant les Cent-Jours, il est élu député d'Agen et est condamné à l'exil durant cinq ans lors de la Seconde Restauration.
En janvier 1820, il rentre en France.
Après des années difficiles, il est nommé pour diriger la commission scientifique d'exploration de Morée en 1829.
À son retour, il fait paraître le compte-rendu de son exploration qui lui permet d'être élu membre de l'académie des Sciences en novembre 1834.
Il est l'auteur du Dictionnaire classique d'histoire naturelle en dix-sept volumes parus de 1822 à 1831.
Il participe à la fondation de la Société entomologique de France le 29 février 1832 et est correspondant du Muséum national d'histoire naturelle.
Il préside la Commission d'exploration scientifique d'Algérie entre 1839 et 1842 et se rend sur place, à Alger et dans d'autres villes de la côte entre 1840 et le premier trimestre 1842.
Il meurt à Paris le 
22 décembre 1846.


Béchaud
 Jean-Pierre

Baron d'Empire
Général de Brigade de la 4ème Division de Taupin
Né le 17 février 1770 à Béfort (Haut-Rhin).
Le 7 juin 1787, Béchaud s'engage dans le régiment de Dauphiné-infanterie (futur 38ème en 1791).
Il est nommé caporal le 21 octobre 1788.
Le 26 juin 1789, il passe au grade de sergent.
Pendant les années 1790 et 1791, Béchaud fait partie des corps d'Avignon, de Nîmes et de Jalès où il combat les rebelles de Comtat Venaissin et du Midi.
Le 1er février 1792, il est sous-officier dans la garde nationale d'Altkirch.
Il cesse ensuite son service par congé le 15 avril 1792.
Le 15 juin 1792, il est élu commandant de la garde nationale de Béfort où il sert sur le Rhin.
Le 20 août 1793, Béchaud sert comme lieutenant-adjudant-major au 2ème bataillon de Béfort.
Le 1er septembre 1793, il est nommé capitaine de grenadiers.
Le 15 octobre 1793, il obtient le grade de chef de bataillon.
Le 14 juin 1794, il est appelé au commandement du 4ème bataillon de la Côte-d'Or (amalgame du 2ème bataillon de Béfort à la 159ème demi-brigade d'infanterie le 7 juillet 1794 qui devient la 10ème demi-brigade de ligne le 19 février 1796).
De 1793 à 1797, Béchaud combat dans les armées du Rhin, puis de Rhin-et-Moselle.
Le 19 février 1796, il passe à la 19ème demi-brigade.
En février 1796, il est affecté à l'arméé d'Angleterre.
Du 3 août 1798 au 9 février 1799, Béchaud commande la force armé du Maine-et-Loire.
Le 24 février 1799, il part pour l'armée d'Italie et est nommé commandant du château de Milan le 27 avril.
Il capitule le 23 mai 1799 et rentre en France le 3 juin 1799.
Le 21 juillet 1799, il est chargé de la formation des bataillons auxiliaires du Rhin.
Le 2 septembre 1799, il doit rendre compte de sa capitulation (après 37 jours de siège), mais la commission considère qu'il avait fait son devoir et le relaxe. Il reprend alors du service dans l'armée d'Italie le 25 mi 1800.
Le 20 février 1801, il jouit du traitement de réforme suite à la réduction de la 10ème demi-brigade à 2 bataillons.
Le 21 juillet 1802, le ministre de la guerre demande à Béchaud d'organiser le 2ème bataillon étranger formé à Crémone.
Le 20 octobre 1802, Béchaud est nommé commandant de ce bataillon et est versé à l'armée de Saint-Domingue où il est incorporé le 19 août 1803 dans la 7ème demi-brigade de ligne.
Le 14 juin 1804, il devient membre de la Légion d'Honneur alors qu'il était toujours à Saint-Domingue.
Le 19 décembre, il est chargé de ramener en France à Bordeaux le dépôt des militaires isolés et blessés des colonnies.
De retour en France, il reprend son grade de chef de bataillon au sain du 86ème régiment de ligne le 27 septembre 1804.
Le 2 novembre 1804, il passe au 66ème pour organiser ce régiment et devient major le 21 septembre 1805.
En 1808, Béchaud part pour l'Espagne.
Le 8 décembre 1808, il reçoit le grade de colonel en second.
Le 3 mars 1809, il est colonel en premier provisoire.
Le 15 août 1809 (ou 6 juin 1811), il est fait baron d'Empire.
Le 24 juillet 1810, il est grièvement blessé au point de la Coa.
Le 21 août, il est élevé au rang d'officier de la Légion d'Honneur.
Le 27 septembre lors de la bataille de Busaco, il reçoit une balle qui lui traverse la poitrine.
Le 25 novembre 1811, il est confirmé comme colonnel en premier du 66ème régiment.
Fin 1812, il est affecté à l'armée du Portugal sous les ordres du général Souham.
Le 25 octobre 1812, il combat brillamment à Villamurel.
Le 28 janvier 1813, Béchaud est nommé général de brigade.
Le 9 mai, il est employé dans la 3ème division de l'armée du Portugal.
Le 19 juin 1813, il est nommé chevalier de l'Empire par lettres patentes.
En juin 1813, il est nommé dans le corps d'observation de Mayence, mais il reste en Espagne.
Mais en juillet 1813, il revient en Espagne.
Le 16 juillet, Béchaud commande la Ière brigade de la 8ème division d'infanterie sous Taupin.
Le 28 juillet, il combat à Sorauren.
Le 7 octobre 1813, au combat de la Bidassoa, Béchaud est à nouveau blessé.
Le 27 février 1814, il participe à la bataille d'Orthez au cours de laquelle il est tué à Saint-Boès.


Berlier Pierre-André-Hercule
Baron d'Empire
Général de Brigade de la 1ère Division de Foy
Né le 10 octobre 1769 à Crest (Drôme)
Le 11 octobre 1791, Berlier entre au 4ème bataillon de la Drôme en qualité de sous-lieutenant (bataillon amalgamé le 2 novembre 1793 à la 83ème demi-brigade d'infanterie qui devient la 57ème demi-brigade le 19 juin 1796).
Le 15 juin 1792, il est nommé lieutenant.
Le 18 août 1793, il est capitaine des grenadiers.
De 1792 à 1797, Berlier sert à l'armée d'Italie.
De 1798 à 1800, il est à l'armée d'Angleterre (1798), d'Helvétie (1799) et du Rhin (1800).
Le 5 mai 1800, il reçoit un coup de feu à la tête lors de l'affaire de Moeskirch.
De 1800 à 1801, il sert à l'armée des Grisons.
Le 21 janvier 1804, il est nommé capitaine au régiment des chasseurs à pied de la garde des consuls.
Le 14 juin 1804, il est membre de la Légion d'Honneur.
Le 5 septembre 1805, il est chef de bataillon au 2ème régiment des chasseurs à pied et suit la Grande Armée de 1805 à 1807 en Autriche, Prusse et Pologne.
Le 14 mars 1806, Berlier est nommé officier de la Légion d'Honneur.
Le 20 octobre 1806, il est élevé au grade de colonel du 36ème régiment de ligne de la division Saint-Hilaire.
Le 8 février 1807, il est blessé à l'épaule gauche lors de la bataille d'Eylau.
Le 12 mars 1808, il devient baron d'Empire.
Le 17 mars 1808, il obtient une dotation de 4.000 francs de rente annuelle sir la Westphalie.
De 1808 à 1814, Berlier combat en Espagne.
Le 3 novembre 1808, il sert dans la 1ère division commandée par le général Mouton (puis Merle) du 2ème  corps du Maréchal Soult.
Le 18 août 1810, il est nommé baron d'Empire.
Le 6 août 1811, il est nommé général de brigade dans l'armée du Portugal.
En juin 1813, il commande une brigade de l'Armée du Nord de l'Espagne.
Le 16 juillet 1813, il commande la 1ère brigade de la 1ère division (général Foy) sous les ordres du général Reille dans l'armée des Pyrénées.
Le 9 décembre 1813, il prend part au combat de la Nive.
Il est présent lors de la bataille d'Orthez le 27 février 1814.
Le 20 mars 1814, il passe dans la division Darricau.
Le 10 avril 1814, il est blessé à la bataille de Toulouse par un coup de feu qui lui traverse les deux épaules.
Le 1er septembre 1814, il est mis en demi-solde.
Le 7 mars 1815, il est nommé chevalier de Saint-Louis et chargé du commandement du département de la Drôme le 23 mai.
Il est remis en demi-solde le 11 septembre 1815 et compris comme disponible dans le cadre de l'état-major général de l'armée le 30 décembre 1818.
Il se retire à Valence où il meurt le 14 août 1821.


Bourjolly (Le Pays de) Jean Alexandre
Aide de camp du Maréchal Soult
Né en le 24 marts 1791 à Clayes (Saint-Domingue). Il est le fils de François Marie Le Pays de Bourjolly, colonel de cavalerie.
De 1807 à 1809, Boujolly est en Hollande et au Hanovre.
Il devient page du Roi de Hollande.
Le 25 mai 1807, il est lieutenant au 2ème de ligne hollandais.
Le 4 septembre 1810, il devient aide de camp du Maréchal Bessières.
En 1811, il part en Espagne avec le Maréchal.
Le 19 mai 1812, il est nommé capitaine.
Fin 1812, il participe à la campagne de Russie.
Début 1813, il participe à la campagne de Saxe.
Le 5 mai 1813, il devient, à la mort du Maréchal Bessières, aide de camp du Maréchal Soult.
Le 7 mai 1813, il est fait chevalier de la Légion d'Honneur.
Fin 1813-début 1814, Bourjolly participe à la campagne des Pyrénées.
Le 27 février 1814, il combat à Orthez.
Le 10 avril, il est à la bataille de Toulouse.
Le 31 décembre 1814, il devient chef d'escadron.
Il est mis en non activité en juin 1815 et ne participe pas aux Cent jours.
Le 5 juillet 1830, il est major de la place d'Alger.
De 1830 à 1839, il sert dans les dragons.
Le 13 novembre 1832, il est officier de la Légion d'Honneur.
Le 29 juin 1835, il est colonel.
Le 27 août 1839, il est au Ier chasseurs d'Afrique.
De 1839 à 1845, il sert en Afrique.
Le 31 décembre 1839, il est blessé au combat de l'Oued Alleg.
Le 15 février 1840, il est commandant de la Légion d'Honneur.
Le 21 juin 1840, il est nommé maréchal de camp (général de brigade).
Le 20 octobre 1845, il est nommé lieutenant-général (général de division).
A partir de 1846, il est nommé inspecteur général d'infanterie et commandant de divisions militaires.
Le 10 décembre 1849, il est grand officier de la Légion d'Honneur.
Le 31 décembre 1852, il est sénateur.
Le 28 décembre 1855, il est grand croix de la Légion d'Honneur.
Le 13 septembre 1865, Bourjolly meurt à Tarbes (Hautes-Pyrénées).


Buquet Louis Léopold
Général commandant la gendarmerie de l'Armée des Pyrénées
Baron d'Empire
Né le 5 mai 1768 à Charmes (Vosges).
Buquet débute sa vie active comme avocat à Nancy.
Mais le 28 août 1791, il devient sergent-major au 4ème bataillon des Vosges.
Durant les années 1793 et 1794, il est à l'armée du Rhin.
En 1793, il fait partie du 3ème bataillon des Vosges à Mayence.
Le 30 mars 1793, il est nommé lieutenant-adjoint provisoire à l'adjudant général Kléber.
Le 25 juin 1793, il est nommé provisoirement capitaine par les représentants du peuple à Mayence.
Le 16 août, il devient l'aide de camp de Kléber.
Le 7 janvier 1794, il est nommé adjudant général chef de bataillon.
Le 8 mai, il fait partie de l'armée du Nord dirigée par le général Kléber puis passera dans celle de Sambre-et-Meuse.
Le 15 juillet 1794, il est blessé au combat de Montagne-de-Fer.
Le 13 juin 1795, Bucquet est nommé adjudant général chef de brigade à l'armée de Rhin-et-Moselle.
Le 13 février 1797, il est chef d'état-major de Colaud.
Buquet assiste aux sièges de Mannheim et d'Ehrenbreistein.
Le 11 mai 1794, il est nommé chef d'escadrons de la gendarmerie.
Le 19 octobre 1798, il est le chef de la 18éme légion de gendarmerie à Metz.
En 1799, il est membre du comité d'organisation de la gendarmerie à Paris.
Fin 1803, il est commandant de la force publique de l'armée des Côtes de l'Océan.
Le 20 octobre 1804, Buquet est nommé général de brigade chef d'état-major du premier inspecteur général de la gendarmerie, le Maréchal Moncey.
Le 28 juin 1805, il est détaché pour organiser la gendarmerie dans la 28ème division militaire (Italie).
Durant les années 1807 et 1808, il est chargé de l'inspection générale de la gendarmerie en l'absence du Maréchal Moncey.
Le 8 août 1808, il commande la brigade de cavalerie du corps des troupes réuni de l'Escaut.
Du 6 décembre 1808 à fin 1813, Buquet est chargé d'organiser, d'inspecter et de commander les 5 légions de gendarmerie de l'armée d'Espagne.
Le 4 janvier 1811, il est fait baron d'Empire.
Le 30 juin 1811, il est nommé commandant de la Légion d'Honneur.
A partir du 16 juillet 1813, après la réorganisation du Maréchal Soult, il commande la gendarmerie dans l'armée des Pyrénées.
Le 29 juillet 1814, sous première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis.
Le 1er septembre 1814, il est mis en non-activité.
Le 17 mars 1815, il est chargé de l'organisation des gardes du roi (volontaires royaux) dans la 4ème division militaire.
Le 30 mars, lors des Cent jours, Buquet est envoyé en mission par Napoléon dans l'Ouest pour commander la gendarmerie de la 11ème division militaire.
Le 3 avril, il est nommé inspecteur général de la gendarmerie.
Le 14 mai 1815, il devient représentant des Vosges à la Chambre.
Le 25 juillet 1815, sous la seconde Restauration, il est employé à la dissolution des corps de gendarmerie à l'armée de la Loire.
Le 16 octobre 1815, il est mis en non-activité.
Le 7 avril 1819, Buquet est mis à la retraite.
Le 13 novembre 1820, il est député des Vosges (tendance de gauche), mais il n'est pas réélu en 1824.
Le 17 novembre 1827, il est élu député du deuxième arrondissement des Vosges.
Le 22 mars 1831, il est mis dans la section de réserve du cadre de l'état-major général.
Le 7 mai 1831, il est rétabli dans sa position de retraite.
Buquet meurt le 25 avril 1835 à Nancy.